Exode manuscrite
2 participants
Page 1 sur 1
Re: Exode manuscrite
Lu comme les petits beurres.
Je peux pas dire j'aime...Mon amour en vie...
Je comprends même si on s'en fout.
L'important c'est de dire...
C'est beau de dire, ça sent l'amour de dire.
Tu sens trop l'amour...
Je peux pas dire j'aime...Mon amour en vie...
Je comprends même si on s'en fout.
L'important c'est de dire...
C'est beau de dire, ça sent l'amour de dire.
Tu sens trop l'amour...
Invité- Invité
Re: Exode manuscrite
longtemps que tu n'avais pas écrit, tu as remis le pied à l'encrier
la chanson que l'on écoute dans ce genre de circonstances.
bon courage
la chanson que l'on écoute dans ce genre de circonstances.
bon courage
suffragettes AB- Messages : 202
Date d'inscription : 25/10/2019
Age : 40
Localisation : Var
Re: Exode manuscrite
Exode,
Reprendre la route des mots au matin.
Du fraisât sous les semelles, la direction n'est pas la plage.
Clope piratée dans un cendrier qui a l'odeur du froid persistant, l'infortune rattrape ceux qui se perdent dans la générosité.
Vie matérielle, très peu pour moi et trop peu que je conserve.
Placards vide, ne pas hésiter sur le repas du midi.
Avaler un bol d'air, c'est nourrissant ?
J'retourne marcher sur mon passé.
Motte castrale en siège de roi, j'ai le tertre en moi, la glaise de dieu, l'Amour de la Terre et le nœud coulant du ciel qui s’agrippe à mon cou
Passager, un ange m'a oublié dans ses bagages et ça n'a besoin de rien un ange, qu'une paire d'ailes pour parcourir le sens de ses directions.
J'veux m'enlever moi aussi, incarner mon potentiel et mes pouvoirs, mais on a coulé une chape de goudron à mes pieds et j'holocauste mon espérance à chaque bouffée.
La vie m'enseigne que j'ai tout à construire, regardez, même cette poutre invisible tend ma nuque pour m'incliner aux astres qui nous saluent.
On parle de peinture morte mais depuis quand vit-elle ?
La création n'est pas l'âme, elle était là bien avant les pigments que l'on cherche à ordonner.
La création n'est pas l'âme, elle était là bien avant que les mots cherchent à éteindre l'essence.qui l'avait immolée.
On ne se meurt jamais de nous comme la vie n'est qu'un battement de cil, on ne peut que se respirer, s'entendre rire dans l'écho d'un rêve, quand le réveil nous pousse à l'intérieur de nous-même, qu'on y voit l'avenir.
Cartouchière au cœur, laissez-moi tirer, je n'ai que ça, qu'un canon mal calibré. Regardez, des bouts de verres arrivent à se loger avec les balles épistolaires.
Je préfère la douceur du sommeil aux champs de batailles que la vie destine.
Loin de nous l'idée de bâtir des bâtisses aussi grandes que l'égocentrisme de l'Humain, chaque jour, je suis l'ouvrier et non le chef d'entreprise, je pioche en moi pour trouver le minerai qui servirait à entreprendre mes fondations.
J'ai marché des jours et des nuits, je suis mort sous une arche dans les vallons des mines, drôle de sépulture pour un manieur de rimes.
Pas délivré de mes conditions pour autant et même à jamais en cage à l'intérieur de moi-même.
Je dois scier les barreaux avant février.
Se retrouver matin le cœur qui titube, les poumons morts, le corps endolori par le gel, croiser cet homme dont le quotidien s'est effrité.
Dans ma paume, me reste de quoi parcourir les derniers kilomètres...
[...]
Reprendre la route des mots au matin.
Du fraisât sous les semelles, la direction n'est pas la plage.
Clope piratée dans un cendrier qui a l'odeur du froid persistant, l'infortune rattrape ceux qui se perdent dans la générosité.
Vie matérielle, très peu pour moi et trop peu que je conserve.
Placards vide, ne pas hésiter sur le repas du midi.
Avaler un bol d'air, c'est nourrissant ?
J'retourne marcher sur mon passé.
Motte castrale en siège de roi, j'ai le tertre en moi, la glaise de dieu, l'Amour de la Terre et le nœud coulant du ciel qui s’agrippe à mon cou
Passager, un ange m'a oublié dans ses bagages et ça n'a besoin de rien un ange, qu'une paire d'ailes pour parcourir le sens de ses directions.
J'veux m'enlever moi aussi, incarner mon potentiel et mes pouvoirs, mais on a coulé une chape de goudron à mes pieds et j'holocauste mon espérance à chaque bouffée.
La vie m'enseigne que j'ai tout à construire, regardez, même cette poutre invisible tend ma nuque pour m'incliner aux astres qui nous saluent.
On parle de peinture morte mais depuis quand vit-elle ?
La création n'est pas l'âme, elle était là bien avant les pigments que l'on cherche à ordonner.
La création n'est pas l'âme, elle était là bien avant que les mots cherchent à éteindre l'essence.qui l'avait immolée.
On ne se meurt jamais de nous comme la vie n'est qu'un battement de cil, on ne peut que se respirer, s'entendre rire dans l'écho d'un rêve, quand le réveil nous pousse à l'intérieur de nous-même, qu'on y voit l'avenir.
Cartouchière au cœur, laissez-moi tirer, je n'ai que ça, qu'un canon mal calibré. Regardez, des bouts de verres arrivent à se loger avec les balles épistolaires.
Je préfère la douceur du sommeil aux champs de batailles que la vie destine.
Loin de nous l'idée de bâtir des bâtisses aussi grandes que l'égocentrisme de l'Humain, chaque jour, je suis l'ouvrier et non le chef d'entreprise, je pioche en moi pour trouver le minerai qui servirait à entreprendre mes fondations.
J'ai marché des jours et des nuits, je suis mort sous une arche dans les vallons des mines, drôle de sépulture pour un manieur de rimes.
Pas délivré de mes conditions pour autant et même à jamais en cage à l'intérieur de moi-même.
Je dois scier les barreaux avant février.
Se retrouver matin le cœur qui titube, les poumons morts, le corps endolori par le gel, croiser cet homme dont le quotidien s'est effrité.
Dans ma paume, me reste de quoi parcourir les derniers kilomètres...
[...]
Re: Exode manuscrite
Tjurunga a écrit:Exode,
Reprendre la route des mots au matin.
Du fraisât sous les semelles, la direction n'est pas la plage.
Clope piratée dans un cendrier qui a l'odeur du froid persistant, l'infortune rattrape ceux qui se perdent dans la générosité.
Vie matérielle, très peu pour moi et trop peu que je conserve.
Placards vide, ne pas hésiter sur le repas du midi.
Avaler un bol d'air, c'est nourrissant ?
J'retourne marcher sur mon passé.
Motte castrale en siège de roi, j'ai le tertre en moi, la glaise de dieu, l'Amour de la Terre et le nœud coulant du ciel qui s’agrippe à mon cou
Passager, un ange m'a oublié dans ses bagages et ça n'a besoin de rien un ange, qu'une paire d'ailes pour parcourir le sens de ses directions.
J'veux m'enlever moi aussi, incarner mon potentiel et mes pouvoirs, mais on a coulé une chape de goudron à mes pieds et j'holocauste mon espérance à chaque bouffée.
La vie m'enseigne que j'ai tout à construire, regardez, même cette poutre invisible tend ma nuque pour m'incliner aux astres qui nous saluent.
On parle de peinture morte mais depuis quand vit-elle ?
La création n'est pas l'âme, elle était là bien avant les pigments que l'on cherche à ordonner.
La création n'est pas l'âme, elle était là bien avant que les mots cherchent à éteindre l'essence.qui l'avait immolée.
On ne se meurt jamais de nous comme la vie n'est qu'un battement de cil, on ne peut que se respirer, s'entendre rire dans l'écho d'un rêve, quand le réveil nous pousse à l'intérieur de nous-même, qu'on y voit l'avenir.
Cartouchière au cœur, laissez-moi tirer, je n'ai que ça, qu'un canon mal calibré. Regardez, des bouts de verres arrivent à se loger avec les balles épistolaires.
Je préfère la douceur du sommeil aux champs de batailles que la vie destine.
Loin de nous l'idée de bâtir des bâtisses aussi grandes que l'égocentrisme de l'Humain, chaque jour, je suis l'ouvrier et non le chef d'entreprise, je pioche en moi pour trouver le minerai qui servirait à entreprendre mes fondations.
J'ai marché des jours et des nuits, je suis mort sous une arche dans les vallons des mines, drôle de sépulture pour un manieur de rimes.
Pas délivré de mes conditions pour autant et même à jamais en cage à l'intérieur de moi-même.
Je dois scier les barreaux avant février.
Se retrouver matin le cœur qui titube, les poumons morts, le corps endolori par le gel, croiser cet homme dont le quotidien s'est effrité.
Dans ma paume, me reste de quoi parcourir les derniers kilomètres...
[...]
<3
suffragettes AB- Messages : 202
Date d'inscription : 25/10/2019
Age : 40
Localisation : Var
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum